RESTAURATION PAR LA FERMETURE DE CHEMINS

Le démantèlement et le reboisement de chemins forestiers font partie de la stratégie de rétablissement de la harde de caribous de Val-d’Or, dont un accord de contribution a été signé en 2018. Ce sont des étapes obligatoires afin d’améliorer la qualité d’habitat sur l’aire de répartition du caribou.

La coupe forestière entraîne l’ouverture de plusieurs milliers de kilomètres de chemins forestiers qui ne sont souvent pas refermés à la fin des travaux forestiers. Ces ouvertures participent à la fragmentation du territoire. Les espèces qui occupent un grand domaine vital, tel que le caribou, se voient donc obligées de parcourir de grandes distances pour accéder, entres autres, à leur nourriture et sont plus à risque à la prédation. La superficie du territoire perturbé s’accroisse d’année en année. Pour le caribou qui utilise majoritairement les veilles forêts de conifères, les coupes forestiers et les chemins forestiers ont un effet dévastateur, car ils entraînent le rajeunissement et l’enfeuillement des forêts. Ces changements dans le paysage apportent la venu de l’orignal qui bénéficie de cet apport de nourriture puis arrive le loup gris qui suit sa proie.

Le loup gris utilise grandement les chemins forestiers comme des autoroutes pour augmenter sa vitesse de déplacement et son succès de prédation sur le caribou.
Faute d’autorisation provincial, les travaux ont été reporté trois années de suite. Ce n’est seulement à la fin de l’été 2021 que les autorisations ont été émises. Les travaux de démantèlement ont pu débuter à l’automne 2021 dans le secteur du réservoir Decelles-Est. La fermeture se poursuite sur quelques dizaines de kilomètres au printemps et à l’été 2022 dans les environs du lac Sabourin.